Critique par Yann Grenier
Un robot de donjon gonflable avec une physique de flipper, beaucoup de butin et un château aléatoire rempli de boules étranges. Prémisse fort intéressante pour une histoire assez éclatée. Castle Springbottom est attaqué! C’est au Roundguard de sauver le roi et – plus important encore – de récupérer son or! Lancez votre héros face au danger et rebondissez sur des hordes de monstres dangereusement mignons pour atteindre le fond du donjon. Avec une seule vie, vous devrez apprendre à surmonter les dangers, à faire des choix stratégiques et à maîtriser les compétences de votre héros si vous espérez vaincre le boss final.
Roundguard est fondamentalement un jeu de rôle d’exploration de donjons. Un roguelike rebondissant… Bref avec un style Pachinko, un butin aléatoire, des compétences spécifiques aux personnages et une progression RPG pour créer ce charmant amalgame de jeu, complètement ingénieux et brillant. Vous aurez à choisir entre trois classes : guerrier, sorcier ou voyou – ils possèdent tous des particularités et des compétences différentes.
Le gameplay est simple et la prise en main immédiate, vous tirés dans la mêlée, faisant rebondir des trésors, des potions, etc. Lorsqu’une créature est touchée, le personnage du joueur inflige des dégâts, mais en subit également. Faire rebondir les potions de guérison est essentiel pour réussir et devient très stratégique par moment. Vous êtes aidé par des compétences et des équipements attribués au hasard durant votre avancée dans les donjons.
Visuellement assez charmant et bon enfant, le jeu possède une sympathique bande-son et des bruitages par moment assez ingénieux. Avec un gameplay intuitif, basé sur la physique du flipper, des donjons aléatoires – chaque fois que vous jouez, les niveaux sont générés de manière procédurale et les événements de quêtes et les monstres d’élite sont placés au hasard. Lots de plus de 100 objets et babioles, chacun avec des effets qui présentent des choix stratégiques et des possibilités de combos.
Bref, un jeu dur, mais vraiment intéressant.
Merci à l’équipe de Wonderbelly Games pour le code-presse.
Note: 7.5/10