Critique par Yann Grenier
Envahissant une dystopie incrustée de crasse des années 80, vous êtes le monstre dont les autorités ont mis en garde la population. En faisant glisser vos tentacules sanglantes sur l’asphalte graisseux, vous arrachez corps après corps. Vous êtes l’HyperParasite; un extraterrestre maléfique. Infestant les coins les plus malades de la décennie la plus folle, vous devez vous frayer un chemin jusqu’au sommet de la chaîne alimentaire pop-culturelle, afin de pousser le Big Red Button et de créer le nuage de champignons de la finalité. Soyez le plus méchant, naviguant dans les rues dangereuses procédurales d’un passé désespéré, dans cette roguelite difficile.
Vous incarner un HyperParasite, vous arracher les hôtes avec vos tentacules, les absorber eux et leurs différentes capacités. Le titre offre plus de 60 personnages différents, alors que vous collectez et contrôlez des hôtes, chacun avec sa propre attaque et son smack-down uniques. Au fur et à mesure que vous progressez dans chacun des actes générés aléatoirement, vous combattrez une bonne gamme d’ennemis. Vos hôtes ont leurs propres statistiques et vous devrez en prendre compte considérant qu’en mode parasite votre vie est plus que limité.
Vous débutez avec trois types de personnages qui sont déjà débloqués au première chapitre du jeu, vous verrez assez rapidement que si vous voulez avancez vous aurez à débloquer le plus vite possibles d’autres personnages dans les chapitres suivants. Le jeu devient particulièrement brutal, mais c’est justement son côté ardu qui en fait un défi de haut niveau. Le jeu peut paraître injuste et frustrant par moment, mais après un temps vous serez apte à bien progresser et verrez que c’est votre gestion qui vous donnera du mal plus que le jeu lui-même.
Le gameplay twin stick shooter va à merveille avec le style unique et très amusant de ce jeu impitoyable. Porter par des rythmes originaux, de Van Reeves et Joe Kataldo, possédant de la basse synthwave de grande qualité. Visuellement, bien et sans ralentissement quand le titre devient intense et surchargé. Un titre qui vous demandera des heures et des heures avant de voir la fin. Bon courage!
Merci à l’équipe de QubicGames pour le code-presse.