Critique par Yann Grenier
Dans un avenir pas trop lointain de dystopie, une seule société de développement de jeux vidéo, Regnantcorp, contrôle une société orwellienne en asservissant la population avec ses jeux gratuits addictifs. En tant que raton laveur rebelle, avec votre cheval-lama, vous explorerez un bureau surréaliste – semblable à un château – plein d’ennemis, de défis, de secrets et de cochons d’entreprise. Entrez dans leur quartier général et découvrez la conspiration!
Super Epic est un Metroidvania indépendant qui se moque de l’état de l’industrie des jeux video avec une écriture satirique. Le gameplay incorpore des codes QR qui sont dispersés dans le jeu. Après avoir scanner un code QR, vous jouer à des jeux mobiles de Regnantcorp, un peu à la Flappy Bird – entre autre. Une belle idée créative de la part de l’équipe de développeurs.
Vous débutez votre aventure avec trois attaques qui pourront être upgrader avec des améliorations qui sont à achetées dans le quartier général de RegnantCorp. Avec son côté Metroidvania disjoncté et ses combats nettement plus axés sur le beat-em-ups – avec des attaques combo variés – c’est vraiment un plaisir à contrôler tant tout est parfaitement ajusté. En plus, la prise en main est immédiate.
Les graphique, dans un style pixel 16/32 bits, et les animations de tous les ennemis sont magnifiques, ils ont tous de la personnalité. La quantité de personnages est plutôt impressionnante pour ce genre de jeu. Côté sonore, c’est très vivant et enjoué, par moment c’est très mélancolique, très belle variété. Comptez entre 10 et 15 heures pour terminer le titre, ce qui est plus que respectable et son prix est vraiment acceptable – 15$, ont parle d’une excellente affaire.
Super Epic ne réinvente pas la roue, mais les fans du genre se doivent de donner une chance à ce jolie petit titre qui sort de nul part. Avec ses combats frénétiques par moment et ses bonnes idées, ce jeu est plus qu’agréable à jouer. Une belle surprise de fin d’année.
Merci à l’équipe de Numskull Games pour le code-presse.